L'histoire de Fanlac

  

   Fanlac appartenait à la maison d'Albret, puis il devint la possession de Jean Chapt, seigneur de Rastignac, en 1551 comme en témoigne une quittance de cinq cents livres donnée par Jean de Puyguyon, gouverneur du Périgord, pour "final payement du prix d'achat de la paroisse".

 

La paroisse de Fanlac apparaît au XIIIe siècle sous le nom de Fallacum.

 

L'abbé Brugère, en 1881, nous précise qu'elle est constituée entre 199 et 267 mètres d'altitude, que son "sol" est constitué de terrain du Crétacé supérieur.

 

Au départ le village est composé de quatre maisons qui abritent 21 habitants :


- la première abrite deux ménages (Jean CHOPGUI, sa femme, ses deux filles et une servante), cultivateurs ; la seconde (François Peyrou, cardeur, avec ses deux filles),


- la seconde (François Hironde, avec son épouse et cinq enfants), propriétaires cultivateurs,


- la troisième (Joseph BOISSIERAS, sa femme et leur fils), propriétaires cultivateurs,

 

- la quatrième est celle d'un bordier, pauvre métayer (Pierre FARNIER et leur fille).

Suite à la crise agricole, en 1872, il n'y a plus que 2 maisons et 7 habitants.

Le château du Sablou connaît lui une évolution différente : en 1852, il abrite 11 personnes ; la propriétaire  Aglaé de la Luzerne, son fils Edmond de Floirac et sa famille, et des aides. En 1872 le château a 13 habitants qui ont un peu changé : les propriétaires sont maintenant Edmond de Floirac et son épouse.

En cette année 1881, on recense 639 communiants dans la paroisse, ce qui semble constituer le maximum de population qu'ait compté la commune.
Sous l'Ancien Régime, les relevés pour la taille nous indiquent que de 1692 à 1776 le nombre de feux évoluent de cent trente-quatre à une centaine, soit une population de 650 à 500 habitants.

Fanlac conserve de vieilles demeures : 
La Coudonnie, Le Sablou, le Château d'Auberoche.

Dans le bourg de Fanlac, une gentilhommière mi-ruinée conserve des morceaux des XIVe et XVe siècles. On aime à la peupler des personnages de Jacquou le Croquant : le chevalier de Galibert, la bonne mademoiselle Hermine.
On peut y localiser également un fabuleux personnage : Jean de Jalage qui, enfermé dans l'église, supporta le choc des Anglais ; une hache d'arme lui sectionna le bras, en souvenir de quoi on sculpta son effigie sur la façade nord de l'église.

Aujourd'hui le village compte 142 habitants, et les secteurs d'activité sont essentiellement l'agriculture et l'artisanat.